L'histoire de la religion au Darfour
D’abord, il faut savoir que la région du Soudan ce divise en quelque sorte en trois parties. Il y a le Soudan du Nord, qui est musulman, le Soudan du Sud, qui est majoritairement chrétien et la région du Darfour à l’ouest, qui est musulman. Il est également bien de noté que le gouvernement Soudanais est Arabe, musulman. Il est alors étrange de penser qu’une guerre ayant un certain rapport avec la religion peut avoir lieu dans cette région du pays puisque tout le monde pratique la même religion dans la région affectée, c’est-à dire l’Islam. Mais les arabes et les Africains autrefois nouvellement établits au Darfour ont chacun été arabisé à différents degrés, avec des modes de pensée différents, même si ils sont tous musulmans. (Poupin, 2005, par.1) On parle ici, en faisant face au conflit présent, de différentes identités musulmanes qui ne s’entendent pas. Il s’agit de “mépris pour l’Islam de l’autre’’.
Il y a aujourd’hui un froid terrible entre les musulmans Arabes et les musulmans non-Arabes, donc les Africains de peau noire, puisque jadis, avant même que la religion islamique soit établie chez les Africains de peau noire, les Arabes musulmans méprisaient leurs religions étrangères pour eux. Mais maintenant, après que les Africains aient été en quelque sorte convertit à l’Islam, les Arabes de souches se retrouvent à ressentir un sentiment de dégoût face à la pratique musulmane des Africains musulans, puisqu’être musulmans, pour les Arabes de souches, c’est toute une identité, une éthnicité liées à leurs arabité. Comme si les Africains ayant été convertit n’avaient pas le droit de pratiquer la même religion que les Arabes parce qu’ils ne sont pas dignes des traditions et de l’identité arabe étant fortement liées à “leur” Islam. En détruisant leurs mosquées et en dénigrant leur Coran, c’est leur manière pour eux, les Arabes de souches, de lancer un message aux Africains musulmans de leur enlever ou de les intimider tant qu’à leur droit d’être musulman. (Tubiana, 2005, par.6)
De plus, il est bien important de savoir différencier un génocide d’un crime contre l’humanité dans ce contexte-ci. Ce n’est pas le “génocide” du Darfour. C’est le conflit du Darfour. On ne parle pas ici de vouloir exterminer systématiquement un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Le 13 juin 2001, un acte a été voté par la Chambre des représentants aux États-Unis, le Sudan Peace Act, affirmant l’existence d’un génocide au Soudan. (Poupin, 2005, par.5) Mais il n’en est rien après mars 2007, en créant une commission d’enquête menée par les Nations Unies sur la question du Darfour. Ce constat fût d’ailleurs confirmé par les mandats d’arrêt internationaux de la Cours internationale de justice (CIJ) contre des responsables soudanais. ( Darfour (Soudan), 2003-2008, par. 8) C’est une crime contre l’humanité, mais pas un génocide. On ne veut pas ici éliminer systématiquement d’autres musulmans. On veut rectifier leur droit à vouloir pratiquer la même religion. Ce n’est pas non plus un seul groupe détenant la force sur un autre ce faisant éliminer. Les blessures et les coups viennent et arrivent des deux côtés.
Il y a aujourd’hui un froid terrible entre les musulmans Arabes et les musulmans non-Arabes, donc les Africains de peau noire, puisque jadis, avant même que la religion islamique soit établie chez les Africains de peau noire, les Arabes musulmans méprisaient leurs religions étrangères pour eux. Mais maintenant, après que les Africains aient été en quelque sorte convertit à l’Islam, les Arabes de souches se retrouvent à ressentir un sentiment de dégoût face à la pratique musulmane des Africains musulans, puisqu’être musulmans, pour les Arabes de souches, c’est toute une identité, une éthnicité liées à leurs arabité. Comme si les Africains ayant été convertit n’avaient pas le droit de pratiquer la même religion que les Arabes parce qu’ils ne sont pas dignes des traditions et de l’identité arabe étant fortement liées à “leur” Islam. En détruisant leurs mosquées et en dénigrant leur Coran, c’est leur manière pour eux, les Arabes de souches, de lancer un message aux Africains musulmans de leur enlever ou de les intimider tant qu’à leur droit d’être musulman. (Tubiana, 2005, par.6)
De plus, il est bien important de savoir différencier un génocide d’un crime contre l’humanité dans ce contexte-ci. Ce n’est pas le “génocide” du Darfour. C’est le conflit du Darfour. On ne parle pas ici de vouloir exterminer systématiquement un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Le 13 juin 2001, un acte a été voté par la Chambre des représentants aux États-Unis, le Sudan Peace Act, affirmant l’existence d’un génocide au Soudan. (Poupin, 2005, par.5) Mais il n’en est rien après mars 2007, en créant une commission d’enquête menée par les Nations Unies sur la question du Darfour. Ce constat fût d’ailleurs confirmé par les mandats d’arrêt internationaux de la Cours internationale de justice (CIJ) contre des responsables soudanais. ( Darfour (Soudan), 2003-2008, par. 8) C’est une crime contre l’humanité, mais pas un génocide. On ne veut pas ici éliminer systématiquement d’autres musulmans. On veut rectifier leur droit à vouloir pratiquer la même religion. Ce n’est pas non plus un seul groupe détenant la force sur un autre ce faisant éliminer. Les blessures et les coups viennent et arrivent des deux côtés.